Fin tronquée

C’était piscine aujourd’hui et je ne me sentais pas d’attaque.

Je me voyais plutôt comme une baleine ce matin et l’image de moi qui entre dans l’eau me faisait marrer. Imaginez que j’entre dans la piscine avec une telle grâce que toute les autres maman et leur rejetons se font expulser du grand bain. Mouahahah. Ça donnait vraiment envie d’y aller. Et de manger dans un buffet la veille, histoire que la baleine soit à son plein potentiel de graisse-itude. Ce qui à été fait.

Parlant de buffet, c’est totalement malsain. J’ai les paupières encore pleinement gonflées de tout le sel que j’y ai ingéré. Et encore là, je ne parle pas de toutes les autres parties de mon corps qui voudraient bien flancher sous toute les calories trop vite absorbée.

Et la piscine finalement… Magiiiiie. Une heure qui en à eu l’air d’une demie. Quand même bien pour une mollasse paresseuse avec un cardio à moins mille. Et le petit loup qui a fait son charmeur avec les autres mamans. Le coquin. Un peu plus et j’en redemandais! Juste que là, douze heure post-piscine. J’ai le corps qui me cri à l’aide. J’ai le mou qui pèse trois tonnes et il serait vraiment temps que j’aille me l’étaler à l’horizontale. Mais. Mais. Mais.

Qu’es-ce que je fou là encore?

Parce que bébé dort je dois à tout prix faire un millions de trucs tous moins importants les uns que les autres plutôt que d’aller dormir. Ce que je regretterai amèrement demain matin. Il gazouillera gentiment pour m’annoncer que la journée commence alors que j’en serai encore à me demander si nous sommes vraiment déjà demain tout en réchauffant les yeux fermés, collés et les cheveux d’une épeurantitude telle que même les moutons se sauvent en me voyant son biberon qu’il avalera d’un trait comme un champion.

Fin.

Agonie.

Sortie.

Décadence.

Déclin.

Inachevé.

Efficacité 101

La vie reprend son cours différemment. Disons le comme ça.

Parce qu’avec ta belle petite face de bébé, difficile de t’ignorer! Alors on cours (lire JE cours) et on essaie d’arriver au bout de nos journées en ayant été belle-bonne-fine-capable. Et finalement ça fonctionne quand même joyeusement.

Les journées les plus efficaces sont celles ou l’on va à la piscine. Heure de cours un peu dérangeante, 11h à midi. Alors cours avant le cours pour préparer le diner avant de s’y rendre. Cours après le cours pour aller manger avec l’homme qui s’ennuie de son bambin. Cours ensuite pour donner le bain et prendre sa propre douche question d’enlever les trace de la piscine sur chlorée pour cause de pipi de bébé. Une semaine sur quatre, tu recours dans l’après-midi pour aller voir l’arrière-arrière-grand-mère qui malheureusement pour elle ne se rappelle pas de nous mais semble toujours « contente » de voir un beau petit bébé souriant.

Parce que oui, maintenant tu souris. Tu ris presque. Vive les interactions. Ça fait du bien. Tu commences à découvrir ta voix et tu te fait exploser les poumons aussitôt que tu en à l’énergie :) Tu es quand même très patient. Tu joues seul la majorité du temps (mère ingrate!) ce qui fait la joie de ta maman qui peut enfin s’amuser à faire… le lavage! Ahah. Non mais je peux quand même m’amuser à venir taper un peu ici. J’écrivais tellement avant. Je ne passais pratiquement pas une journée sans mettre à jour les blogs que j’avais. LES blogs. Oui oui. J’avais la plume enflammée et surtout beaucoup plus explosive et sarcastique que dans ce blog ci.

J’ai envie d’un retour aux sources. Et il débutera avec un ancien texte. Question de me remettre en phase!

(Sans oublier un ou deux paragraphes par texte ou je m’extasierai devant ma progéniture magnifiquement parfaite!)

Je reviens !