L’agneau envahissant

J’aime ma vie.

(mais…)

J’arrive souvent à un point ou je ne fais rien. Je me sens ennuyante. Grâce à ma facilité à errer dans la maison sans but précis. En regardant mon petit du coin de l’œil quelque fois fermé et en me disant… En ne me disant rien! Le vide agréable du néant. Plier le linge sans penser. Ranger ces mêmes morceaux sans réfléchir. Laver les biberons en omettant bien sur de songer à quoi que ce soit. Tenter de ne pas regarder la bergerie qui se crée au fil du temps sous les meubles…

Ils beuglent presque ces moutons. Me narguent. Se sauvent lorsque j’arrive en coup de vent. Exit l’aspirateur. Le balais. Je part à la chasse. À la poursuite de la brebis égarée, simplement perdue ou désemparée. Ne sachant plus ou se cacher. Fuir? Céder à la tentation de se laisser capturer? Enfin cesser de torturer cette misérable femme (lire: moi!) de ne pas agir devant une telle rébellion poussiéreuse. M’enfin, le louveteau n’étant pas encore de ceux qui se trainent partout, j’ai encore quelques semaines de délai avant l’attaque suprême de l’agneau envahissant.

Exit!

Efficacité 101

La vie reprend son cours différemment. Disons le comme ça.

Parce qu’avec ta belle petite face de bébé, difficile de t’ignorer! Alors on cours (lire JE cours) et on essaie d’arriver au bout de nos journées en ayant été belle-bonne-fine-capable. Et finalement ça fonctionne quand même joyeusement.

Les journées les plus efficaces sont celles ou l’on va à la piscine. Heure de cours un peu dérangeante, 11h à midi. Alors cours avant le cours pour préparer le diner avant de s’y rendre. Cours après le cours pour aller manger avec l’homme qui s’ennuie de son bambin. Cours ensuite pour donner le bain et prendre sa propre douche question d’enlever les trace de la piscine sur chlorée pour cause de pipi de bébé. Une semaine sur quatre, tu recours dans l’après-midi pour aller voir l’arrière-arrière-grand-mère qui malheureusement pour elle ne se rappelle pas de nous mais semble toujours « contente » de voir un beau petit bébé souriant.

Parce que oui, maintenant tu souris. Tu ris presque. Vive les interactions. Ça fait du bien. Tu commences à découvrir ta voix et tu te fait exploser les poumons aussitôt que tu en à l’énergie :) Tu es quand même très patient. Tu joues seul la majorité du temps (mère ingrate!) ce qui fait la joie de ta maman qui peut enfin s’amuser à faire… le lavage! Ahah. Non mais je peux quand même m’amuser à venir taper un peu ici. J’écrivais tellement avant. Je ne passais pratiquement pas une journée sans mettre à jour les blogs que j’avais. LES blogs. Oui oui. J’avais la plume enflammée et surtout beaucoup plus explosive et sarcastique que dans ce blog ci.

J’ai envie d’un retour aux sources. Et il débutera avec un ancien texte. Question de me remettre en phase!

(Sans oublier un ou deux paragraphes par texte ou je m’extasierai devant ma progéniture magnifiquement parfaite!)

Je reviens !