Joie !

Grâce à l’homme qui a gentiment pensé à inviter mes parents et ma soeur dimanche soir à la maison… Le troupeau de brebis à finalement été anéanti! Grâce à lui surtout parce qu’il les a chassé tout seul. Oui Oui.

Femme ici, rime avec fainéantise autant qu’avec diligence. Parce que je suis une agglomération équilibrée de qualités et d’imperfections qui s’agencent joyeusement dans une totale cacophonie. J’ai souvent le défaut de mes qualités et vice versa. Ce qui me donne un air agréablement aliéné. ChouChou aime. Pourquoi pas. C’est moi! Alors je vis ma vie comme le paradoxe qu’elle est. Du sourire intense à l’absence de.

Femme signifie aussi force et abandon. Rire, doute, jeu. Plaisir. Obligation. Amour. Détours comme raccourcis. Parce que c’est si bon d’user de ruse et d’artifice afin de faire durer le plaisir d’un après midi d’allégresse (lire: dormir, enfin!).

Femme rime encore plus avec homme. Car au fond, c’est lui qui réussit à trouver les qualités de mes nombreux défauts! Qui sait me faire oublier. Souvenir. Rationaliser comme simplement m’en foutre. Lui qui optimise mon rendement.

Ah. L’image est plutôt boiteuse j’en convient.

Tout comme mon cerveau à l’instant précis.

Anéanti. Brûlé. Esclave de mes doigts qui persistent malheureusement sur le clavier.

C’est que j’ai commencé à nager seule. Bébé avec papa, maman qui part en catimini à 6h20am question de revenir assez tôt pour le départ de l’homme au boulot. Pfiouf!

Le commencement

Il y a de cela 2 ans maintenant, je rencontrais « l’homme ». Celui avec qui je partage ma vie. Celui avec qui je fonde une famille. Celui qui deviendra mon mari. J’ai écris le texte qui suit alors que je le côtoyais depuis si peu de temps. À la relecture je réalise que je le connaissais déjà. Sa transparence naturelle et réconfortante avait déjà franchie les barrières de ma rationalité. J’aimais enfin. Et j’aime toujours…

Boutons symétriques
Faudrait bien que je « produise ». Parce que, au fond, ça me manque.
Mais le bonheur, ça me rend improductive.

Parce que j’ai juste une envie et c’est d’en parler. Être la fatigante de service qui prend malin plaisir à dévaster les âmes en peine avec ses yeux qui pétillent de tout l’amour que je ressens. Être celle qui parle de son amoureux comme d’une personne « parfaite ». Parfaite à mes yeux. À sa façon. Doucement, gentiment. Juste parce qu’il prend soin de moi. Et que ça me surprend toujours. Qu’une personne puisse penser à moi autant que moi à elle. Parce que j’avais toujours eu l’impression d’aimer plus. De donner plus.

Parce que la lune, à mes yeux, c’est fait pour être décroché. Et je sens que enfin, je ne suis plus la seule à y croire. Je ne suis plus celle qui pense seule pour deux à l’entretient de l’amour. Je ne suis plus celle qui se sentait comme un vieux sac de sel à moitié fendu qui reste dans le débarras en attendant la glace. Vivante. Belle. Appréciée. Adieu sac de sel qui avait contrôlé ma vie si longtemps. Je préfère de loin le sable et la roche qui s’associent en tout temps et qui donnent de bien meilleur résultat. L’analogie est boiteuse mais Ô combien significative.

L’acquis. Ça part de là. C’est toute la différence entre une veille chaussette abandonnée et l’autre, sans peluche et bien lavée. Exit l’acquis. Ça tue. J’ai les métaphores ironiquement ménagères. Ironiquement? M’enfin. Je me surprend à me regarder et à me trouver magnifiquement chiante. Parce que je rayonne. Que je sens son regard sur moi même quand il n’y est pas. Et que ce même regard m’enchante. Je le sais limpide et vrai. Je le sens vrai. Je le vis, vrai. C’est si bon Être Deux. Si bon…

Faudrait que je m’éclipse. avant de faire syncoper les Ginette et Réjean de ce monde qui ne savent que ça. Prendre pour acquis en oubliant l’essentiel. L’amour pour soi, pour l’autre. Eux. Vous. Nous.

Faut savoir s’aimer. Laissez-vous aimer. Accepter ça. C’est intense. Faut tenter le coup ! Foncez !