C’était piscine aujourd’hui et je ne me sentais pas d’attaque.
Je me voyais plutôt comme une baleine ce matin et l’image de moi qui entre dans l’eau me faisait marrer. Imaginez que j’entre dans la piscine avec une telle grâce que toute les autres maman et leur rejetons se font expulser du grand bain. Mouahahah. Ça donnait vraiment envie d’y aller. Et de manger dans un buffet la veille, histoire que la baleine soit à son plein potentiel de graisse-itude. Ce qui à été fait.
Parlant de buffet, c’est totalement malsain. J’ai les paupières encore pleinement gonflées de tout le sel que j’y ai ingéré. Et encore là, je ne parle pas de toutes les autres parties de mon corps qui voudraient bien flancher sous toute les calories trop vite absorbée.
Et la piscine finalement… Magiiiiie. Une heure qui en à eu l’air d’une demie. Quand même bien pour une mollasse paresseuse avec un cardio à moins mille. Et le petit loup qui a fait son charmeur avec les autres mamans. Le coquin. Un peu plus et j’en redemandais! Juste que là, douze heure post-piscine. J’ai le corps qui me cri à l’aide. J’ai le mou qui pèse trois tonnes et il serait vraiment temps que j’aille me l’étaler à l’horizontale. Mais. Mais. Mais.
Qu’es-ce que je fou là encore?
Parce que bébé dort je dois à tout prix faire un millions de trucs tous moins importants les uns que les autres plutôt que d’aller dormir. Ce que je regretterai amèrement demain matin. Il gazouillera gentiment pour m’annoncer que la journée commence alors que j’en serai encore à me demander si nous sommes vraiment déjà demain tout en réchauffant les yeux fermés, collés et les cheveux d’une épeuran–titude telle que même les moutons se sauvent en me voyant son biberon qu’il avalera d’un trait comme un champion.
Fin.
Agonie.
Sortie.
Décadence.
Déclin.
Inachevé.
