Jadis de juillet 2008

J’écris pour écrire. Parce que je comprend souvent beaucoup de choses. Parce que je vois clair. Comme si les gens que je côtoyais étaient des livres tout grand ouverts mais qui malheureusement se croient fermés.

Je regarde leurs yeux et leurs sourires se transformer au gré des gens qu’ils croisent. Comme si de jouer la carte de la sincérité était suffisant pour déjouer ma clairvoyance. Je ris.

Exit l’authenticité de ceux qui se croient si bons joueurs. Les cachettes ne le restent pas longtemps. Pourquoi alors s’en créer. La seule utilité que j’y perçois est le sentiment d’insécurité coupable qu’ils trainent nerveusement tout contre eux perpétuellement. Tentant de camoufler misérablement toutes leur craintes de se faire débusquer.

Montrer à la face du monde que l’on ment. À soi. Aux autres…

Qu’elle ignominie pour ces personnes si parfaitement parfaite dans leur désire de l’être. Jamais je n’ai vu s’associer l’authenticité à la perfection. Parce qu’elle n’existe pas. Parce que la pureté de l’être réside justement dans ses carences. Déficiences dévoilées bien évidemment. Les secrets n’ayant jamais réussis à façonner autre chose que de la confusion souvent désordonnée.

Rendant la mensongère personne totalement désabusée. Aigrie. Mélancolique.

Tout ça pour tenter quoi? Impressionner! Et dans quel but? Éviter de se faire juger… Alors que vous le faites si bien. Alors jugez. Critiquez. Examinez. Jaugez. Désapprouvez.

Parce que j’écris pour écrire. Que je souris quand ça me plait. Je ris. Pleure. Je suis déçue. Contente. Joyeuse. Triste. Débordée. Débordante. Épuisante. Paradoxale. Contradictoire. Tordante. Délirante. Ricaneuse. Indépendante. Chialeuse. Folle. Paresseuse. Procrastinante. Justicière. Gentille. Bagarreuse. Vendicatrice. Charmeuse. Naïve. Peureuse. Aidante. Indécente. Polie. Incendiaire. Travaillante. Convaincue. Libre.

Moi.