Au pieu!

Bébé dort. Papa joue au hockey. Maman point. Point comme dans rien. Rien comme dans inertie. Inertie comme dans stagnation cérébrale complète et sans équivoque. Remarquez, je réussi quand même à avoir des doigts qui tapent équivoque. Quand même pas rien. C’était la journée 101.

Piscine. Biberon dans le ventre de bébé. Bouffe dans estomac de maman et de papa. Bain de bébé. Douche de maman. Départ avec mamie pour aller voir arrière-arrière-grand-mère. Retour à la maison. Sieste de bébé. Préparation de souper. Retour de l’homme/papa/amoureux/trop mignon/je ne peux plus m’en passer. Bière. Manger le dit souper. Départ de l’homme pour son hockey du jeudi. Bienvenue à grand-maman. Départ de la cuisinière vers le marché. Retour. Range l’épicerie. Donne le dernier biberon. Lange le poupon et au dodo.

Journée 101 disais-je? Voilà. Au fond j’aime ces journées là. Éreintante mais satisfaisante. J’ai un air insupportablement niais et heureux dans ces moments là. Parce que la vue de mon arrière-grand-mère me rappelle que je serai à sa place un jour et que je dois donc profiter de toutes les joies, petites et grandes que je rencontre. Car la vu de mon fils dans les bras de ma mère qui est si contente et radieuse lorsqu’il lui fait de beaux sourires charmeur, ça me rend fière. De notre relation mère-fille. Respectueuse et surtout discrète. Fière du chemin que j’ai accompli pour me rendre ici. Maintenant. Souriante par simple envie de sourire.

La fatigue me rend sentimentale. Ça me désole. Moi qui aime rire et faire rire. Qui aime user d’ironie…

Finalement je vais laisser mes doigts signer cette page. Vue l’étendue des dégâts, je ne voudrais pas y associer mon superbe encéphale!

Au pieu!

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