Il y a eu la mini bedaine.
Et la bedaine moyenne.
Et la superbement grosse bedaine….
J’avais hâte que ça paraisse et ça c’est fait assez vite merci! Je me sentais invincible avec ce petit ventre là. Fragile aussi. Fragilisée par l’inquiétude déjà. On dit qu’à l’accouchement, l’on devient mère. Moi je dit qu’au premier test de grossesse positif, nous devenons mère. Déjà inquiète de l’avenir de ce bébé là.
Il va bien grandir dans mon ventre? Il a tout ce dont il a besoin? Es-ce que je peux manger ça? Et dormir sur le ventre? Il a ses 10 doigts de pied et de main? Son petit coeur bat bien et fort?
Les questions s’enchaînent. Les réponses se font rapides. Presque innées. Parce que rapidement l’on sens que l’on sait. Du moins, je l’ai senti. Comme si tout à coup j’avais une confiance pure et dure en ma capacité d’être mère. J’ai vécu cette grossesse comme un privilège. Un cadeau.
Parce que avant cette vie, il y en a eu une autre. Que j’ai rationnellement abandonné. Pour toute les raisons que je connais. Qui font que je ne regrette pas. Mais qui font que j’apprécie doublement le fait qu’aujourd’hui, je suis pleine d’un beau gros bébé désiré. Par moi. Par Chouchou. Par nous.
