Je n’ose pas écrire.
De toute façon je n’ai aucune tribune.
Par contre je ressens le besoin d’être ici. Exprimer.
La souffrance de (trop) nombreuses années d’ignorance resurgit.
Et alors que je ne peux imaginer la moitié de ce que ces femmes et ces hommes ressentent, je sens quand même mon cœur se tordre et la peine y exploser.
J’avais cru bien naïvement que les actes racistes avaient diminués. Que les multiples mouvements et associations avaient réussis à éduquer suffisamment pour que le mot « inclusion » ne soit plus nécessaire puisque nous serions tous égaux.
Tous égaux. Tous humains. Tous humains. Tous humains.
Dans chacun des mouvements de société desquels j’ai été témoin, il y a toujours eu une contrepartie pour venir dénigrer et insulter le projet. Des tentatives d’invalider la cause en présentant une autre cause. Dans ce cas ci, le All Lives Matter. Oui, toutes les vies comptent. Mais actuellement chacune des vies n’ont pas la même valeur au comptage! Et c’est ce qui est horrible et c’est ce dont on doit discuter/apprendre/écouter/comprendre.
Bien personnellement, je n’arrive pas à concevoir qu’on puisse ne pas considérer les humains qui nous entourent simplement pour ce qu’ils sont. Des humains.
La gentillesse, la bonté et l’amour devraient être la base de tout.
(J’ai l’ai déjà dit, je suis naïve)
Mais j’y crois.
Pour vrai.
S’offrir aux personnes qui nous entourent. Écouter. Défendre aussi. Exprimer notre désaccord devant des actes ou des propos racistes. Faire raisonner la voix de ceux et celles qui n’arrivent pas à se faire entendre. Rester attentifs.
Aimer. Aimer les humains. Tous.